Le blog de Véronique

Des Livres et des Rêves

Les lectures de Véronique 2021

Mes lectures de 2021

Vous adorez lire ! Moi aussi ! Et j’ai décidé de partager avec vous mes lecture de 2021 ! Disons que c’est une bonne résolution ! Alors, si vous cherchez l’inspiration, farfouillez !

Je ne suis pas une « blogueuse » : rien n’est classé par genres littéraires, ni par auteurs. Ma page n’est pas un beau tiroir bien rangé. Vive la liberté !

Toutefois, si vous êtes un peu pressé, j’ai adopté un système de couleurs : bleu pour le fantastiquerouge pour polars et thrillersRose pour le feel good et les romancesvert pour le reste.

Enfin, si vous êtes sur facebook, sachez que j’administre un site internet consacré à la lecture et à l’écriture : n’hésitez pas à nous rejoindre : « Le cercle des enragés de lecture » !

Bonne visite !

Véronique

Lectures de janvier :

Kristen Britain, « Le cavalier vert » – Tome 4 : « Le Voile Noir » 624 pages : Souvenez-vous ! A la fin du tome 3, il avait été décidé qu’une délégation se rendrait de l’autre côté du Mur qui sépare désormais l’univers en deux. De l’autre côté du mur magique désormais fragilisé par les sorts des puissances maléfiques, demeure la forêt du Voile Noir et, en son sein, l’antique cité des mystérieux Elétiens. Ces mêmes Elétiens, qui ont rejoint la Cour du roi Zacharie pour l’informer de leur projet. Le monarque exige que les Sacoridiens se joignent à leur expédition. Parmi eux, Karigan, le Cavalier vert, qui, est l’une des rares à avoir survécu de l’autre côté du Mur. Mais, les bois regorgent de créatures terrifiantes et d’autres ennemis menacent la délégation : Grand-Mère et son peuple adeptes de magie noire et qui rêvent de faire triompher l’Obscur.

A la cour, les périls menacent aussi le roi : complots politiques et traîtrises. Plus que jamais la Sacoridie est en danger ! 

Vous l’aurez compris, sans doute, j’ai adoré ce tome 4 : enfin j’ai pu franchir le Mur et affronter les dangers qui menacent Karigan, une héroïne courageuse et attachante. A la fois forte et fragile. Car, elle ne cesse de douter : l’homme qu’elle aime est inaccessible, elle découvre des secrets obscurs sur ses parents et ses amis semblent la trahir. Les descriptions sont parfaites et plongent le lecteur dans cet univers de fantasy.

Une magnifique saga que je recommande à tous les fans de fantasy !!!

 

« Contes et légendes revisités » : collectif de jeunes auteurs français – 183 pages.

Des contes ou légendes célèbres : Cendrillon, Blanche Neige, la Belle et la Bête, le monstre du Loch Ness. Mais aussi d’autres moins connus : la Fiancée du dragon Ryûjin, le conte japonais Kaguya-hime…

Des textes bien écrits et agréables à lire. Jolie découverte !

Sophia James « les noces écossaises »  181 pages –    Romance

Un court roman qui vous transportera en Ecosse en 1360. La paix étant fragile entre l’Ecosse et la puissante Angleterre, les rois imposent des unions. C’est ainsi que la jeune Grâce quitte son pays pour épouser Lachlan. Hélas, il n’éprouve que mépris pour cette Anglaise dont il soupçonne la famille d’avoir assassiné son frère. Et il n’a pas l’intention d’abandonner sa maîtresse pour cette femme indésirable. Indésirable ? Vraiment… Car, la fragile et timide mariée a décidé de conquérir sa place.

Une bluette sentimentale des Editions Harlequin historique. Vous détestez les histoires à l’eau de rose ? Alors, passez votre chemin ! Mais, si comme moi, vous adorez passer une soirée à rêver aux histoires d’amour impossible, vous passerez un agréable moment !

 

Julia Quinn, « La chronique de Bridgerton », Tome 2 : « Anthony » – 377 pages Romance

C’est après avoir regardé la saison 1 de « La chronique de Bridgerton » que j’ai décidé de lire le 2nd tome de cette saga familiale. Après le mariage de sa sœur Daphné, Anthony, l’ainé des Bridgerton, décide de se trouver une épouse. Il jette son dévolu sur le diamant de cette saison, la magnifique Edwina Sheffield. La jeune fille est parée de toutes les qualités : belle, intelligente, sensible. Mais, pour l’épouser, il faut qu’Anthony obtienne l’accord de la sœur d’Edwina. la redoutable et insupportable Kate qui ne voit en lui qu’un vil débauché. Il va donc s’employer à la convaincre…

Si vous cherchez autre chose qu’un roman sentimental, passez votre chemin ! On est dans la saga romanesque dans la pure lignée des romans à l’eau de rose. Pourtant, c’est joliment écrit, sans les lourdeurs de style si fréquentes aujourd’hui. Les personnages sont attachants, parfois drôles, parfois émouvants. Vous l’aurez compris : j’ai passé un très agréable moment.

5e roman lu en janvier : Florian  Dennisson, « Le Poulpe. Téléski qui croyait prendre ».  208 pages. Polar

C’est la première fois que je lis une enquête du Poulpe. C’est un polar « à l’ancienne ». Un style parfois argotique. Un personnage macho, séducteur, gouailleur, roublard et finalement sympathique.

Son enquête lui tombe dessus par hasard. Enfin non. L’enquête semble tourner en rond jusqu’au coup de théâtre final. Sauf que très vite, j’avais résolu l’affaire et que l’ensemble ne m’a pas emballée. Mais, c’est vraiment une affaire de goût, car c’est un honnête polar qui fait le job.

Résumé éditeur : « Privé de son quotidien de prédilection, Gabriel Lecouvreur, dit le Poulpe, se retrouve à éplucher les faits divers d’un journal de province. Il s’entiche d’une affaire étrange qui va le mener dans la noirceur des secrets d’une des familles les plus puissantes de Courchevel. Un magnat du monde de la nuit laissé pour mort au beau milieu de son chalet de luxe et de vieilles connaissances de Gabriel accusées à tort, c’est le Poulpe au pays de l’or blanc ».

Explications données par l’auteur : « Le personnage du Poulpe a été créé en 1995 par Jean-Bernard Pouy, en même temps que la collection du même nom. Cette collection a ceci de particulier que chaque volume reprend les personnages récurrents, mais est écrit par un auteur différent, selon une charte définie pour garder une cohérence, mais laissant une assez large liberté aux intervenants. Tout au long de cette collection, il y a une alternance entre écrivains chevronnés et novices, ce qui donne une certaine irrégularité dans la qualité de production (même si l’ouvrage passe devant un comité de lecture avant publication), mais permet également à l’univers du Poulpe de ne pas être figé.

Téléski qui croyait prendre est un volume à part, puisqu’il a été rejeté par la directrice de collection ; non pas à cause d’un quelconque défaut, mais tout simplement parce que cette collection est actuellement en « stand-by » et n’a pas de projets de nouvelles publications… Il s’agit dont d’un Poulpe pirate, sorti hors du réseau officiel, mais qui respecte scrupuleusement les consignes de la « bible du Poulpe ». »

 

Terry Pratchett, « Les Annales du Disque-Monde » Tome 1 : « La huitième couleur » – 266 pages.

Ce roman délirant est composé de quatre parties : j’ai beaucoup aimé la première et la quatrième pour l’humour décalé, les situations cocasses, l’imagination débordante de l’auteur. Sans oublier le style impeccable ! J’ai adoré le Bagage, le Troll d’eau, les génies de l’appareil à images. Sans oublier ce mage raté, un anti-héros obligé de suivre cet incroyable Touriste inlassable de curiosité.

En revanche, les deuxième et troisième parties m’ont paru longues, un peu décousues et j’avoue m’être un peu perdue, voire ennuyé.

J’avais adoré « Mécomptes de fées » il y a quelques temps et je lirai donc avec plaisir un autre Pratchett. J’ai largement le choix, puisque cette saga compte 35 tomes !

Résumé de l’éditeur : « Dans une dimension lointaine et passablement farfelue, un monde se balade à dos de quatre éléphants, eux-mêmes juchés sur la carapace de la Grande Tortue… Oui, c’est le Disque-monde… Les habitants de la cité d’Ankh-Morpork croyaient avoir tout vu. Et Deuxfleurs avait l’air tellement inoffensif, bonhomme chétif, fidèlement escorté par un Bagage de bois magique déambulant sur une myriade de petites jambes. Tellement inoffensif que le Patricien avait chargé le calamiteux sorcier Rincevent de sa sécurité dans la cité quadrillée par la Guilde des Voleurs et celle des Assassins ; mission périlleuse et qui devait les conduire loin : dans une caverne de dragons ; peut-être jusqu’au rebord du Disque. Car Deuxfleurs était d’une espèce plus redoutable qu’on ne l’imaginait : c’était un touriste… À la lumière de l’octarine, la huitième couleur, celle de la magie, découvrez l’univers fantastique et cocasse de Terry Pratchett. »

 

Jules Verne, « Le château des Carpathes » – 240 pages

Si vous avez envie de faire un voyage extraordinaire sans quitter votre canapé, si vous souhaitez frissonner de peur dans les forêts de Transylvanie, si vous désirez visiter le château des Carpathes mais que vous craignez plus que tout de rencontrer un esprit malfaisant, alors plongez-vous dans ce roman !  Ecrit cinq ans avant le « Dracula » de Bram Stocker, vous verrez que Jules Verne est tout aussi capable de distiller le mystère et de faire naître la crainte chez le lecteur, tout en le faisant sourire !

Les descriptions sont parfaites et on se retrouve vraiment en Roumanie aux côtés des villageois qui tremblent de peur en découvrant qu’une étrange fumée semble sortir du lugubre château abandonné, sans doute victime de quelque diablerie ! Pourtant, deux d’entre eux décident d’en avoir le cœur net et s’enfoncent dans les forêts obscures, en dépit de la voix maléfique qui les a menacés… Plus tard, deux visiteurs étrangers arrivent à leur tour au village, entourés d’un mystérieux passé qui va bouleverser encore plus le village de Werst…

J’ai vraiment adoré ce roman, qui mêle habilement fantastique, amour tragique, vengeances et apparition d’ingénieuses inventions. Science ou superstition, qui l’emportera ?

 

 

Sigride Lucas, « Ailionora » – 248 pages. Fantasy – Erotisme

Ce roman est à classer à la fois dans le genre fantasy puisqu’on y rencontre vampires, métamorphes, fées et… (chut ! N’en dévoilons pas trop !). Mais, aussi dans le genre « romance » et même « érotisme », tant les scènes d’amour peuvent donner chaud à un lecteur non averti !

Le langage est courant, ce qui peut surprendre, voire déplaire aux lecteurs amoureux d’une langue soutenue. J’entends déjà les hauts cris de certains en voyant l’héroïne utiliser un vocabulaire assez grossier. Peu m’en chaut ! J’ai dévoré ce roman et j’ai apprécié justement ce côté très « XXIème siècle » des personnages. Même si j’aurais aimé un peu plus de descriptions (c’est mon péché mignon…).

4ème de couverture : « Je m’appelle, Ailionora, j’ai 20 ans et je déteste ma vie. Tout le monde me dit que Liliane et Paulo sont mes parents, mais je ne leur ressemble pas. J’ai envie de licornes et de paillettes, mais je suis élevée par une bande de psychopathes qui m’a mis dès l’âge de cinq ans un flingue dans les mains. Ils pensent que le gouvernement et les autres c’est-à-dire les vampires et les métamorphes veulent notre peau et qu’il faut savoir se défendre. Depuis ma naissance, je ne connais que ça, la haine. Seulement, J’aime me promener en forêt et je ne sais pourquoi, des choses se passent depuis que je suis petite. Les fleurs s’ouvrent et les oiseaux volent autour de moi. Je ne dis rien à mes parents, car j’ai peur qu’ils pensent que je suis un monstre et qu’ils me tuent. J’ai décidé de prendre ma vie en main, ma fuite en avant va m’entraîner à rencontrer les autres. Mais est ce que je vais survivre à mes rencontres avec le beau Garth, le sublime Lestat et le très puissant Vladimir ?»

A noter la très belle couverture ! Bravo à l’illustratrice Leila Bouslama !

Sharon Kendrick, « Le défi du Prince » 146 pages.

Heureusement qu’il était gratuit ! Caricatural et ridicule ! Dommage de laisser paraître de tels navets quand tant de jeunes auteurs cherchent à être édités ! Il y a pourtant parfois de très bons petits romans chez ce célèbre éditeur de romances…

Oscar Wilde, Le fantôme de Canterville, parodie fantastique – 

Il y a longtemps que j’avais envie de relire ce conte que j’avais adoré. J’ai décidé de l’écouter : très belle lecture accessible sur Spotify. J’aime toujours autant cette histoire si pleine d’humour !

Résumé éditeur : « Un ministre américain et sa famille achètent à Lord Canterville son château et tout ce qu’il contient… fantôme compris. Mais la famille Otis n’a vraiment pas peur des fantômes. Alors, lorsqu’un spectre qui a l’habitude de terroriser tout le monde se trouve confronté à deux jumeaux qui ne pensent qu’à lui jouer de mauvais tours, il est plus que déconcerté. Humour anglais au programme ! Oscar Wilde s’en donne à cœur joie en décrivant les malheurs d’un spectre qui ne sait que faire pour effrayer une famille qui lui offre de l’huile pour lubrifier ses chaînes : le bruit empêche tout le monde de dormir ! »

 

Florence Tholozan, « La Chinoise du tableau », éditionsM+, 271 pages.
Quel petit bijou que ce premier roman, paru en 2019 ( récompensé par le Prix de Paroles d’auteur(e)s de St Clément 2020 et qui a concouru au Prix du Livre Romantique 2019 pour lequel il a été finaliste) !
Tout commence par une rencontre amoureuse entre Guillaume, architecte, et Mélisende, professeur de chinois. Sans doute le scenario de départ le plus banal qui soit ! Toutefois, très vite, un élément surprenant surgit : la découverte sur une brocante d’un tableau, qui représente une Chinoise au premier plan, et au second plan, un couple âgé qui leur ressemble trait pour trait, avec quelques décennies de plus. Le vieil homme porte une montre identique à celle que Guillaume tient de son père, qui lui a certifié qu’elle était une pièce unique…
Le couple part en Chine sur les traces du peintre, et se remémore peu à peu des émotions étonnantes, des impressions de « déjà vu » que nous avons tous ressenti un jour et qui n’a de cesse de nous intriguer.
L’auteur a séjourné en Chine et on sent à quel point elle aime ce pays, ses traditions, ses habitants. On voyage avec Mélisende et Guillaume et on apprend pas mal de choses. Pas comme avec un traité de voyage un peu indigeste ; mais, avec délicatesse, car l’écriture est comme une aquarelle, en élégance et douceur. Ce qui est surprenant, c’est qu’il y a un vrai suspense ; on veut comprendre. Mais, parfois, il faut oublier de réfléchir, et juste se laisser porter par les souvenirs. Ceux de l’auteur, ceux de ses personnages et les nôtres. Une petite barque de souvenirs…
Pour terminer, quelques citations :
« L’amour est comme un élastique. A force de l’étirer, il se distend. Parfois il se casse. » / « C’est à cela qu’on reconnaît l’amour, le vrai. A cette certitude que l’on sera là pour l’autre, quoi qu’il arrive, et qu’il sera également là pour soi. » / « J’ai toujours présumé qu’au moment précis où l’on rencontre quelqu’un on sait déjà de manière diffuse ce qu’il adviendra de la relation. Et l’émotion qu’engendre ce regard initial est à la hauteur de l’importance que prendra cette personne. »
C’est le premier roman de Mathieu Biasotto que je lis. « 72h »
Roman auto-édité. Ce qui prouve qu’un très bon roman peut échapper aux maisons d’édition trop pressées.
Écrit de façon très réaliste. On entend les personnages parler et penser.
Un récit bien structuré. Le genre de roman où on se dit « allez, encore un chapitre et j’arrête pour ce soir. ». Et on oublie l’heure.
J’ai aimé certains retournements de situation.
Bref, n’hésitez pas !
Résumé de l’éditeur :
« Pourquoi n’est-il pas rentré ? Valentin est sur répondeur. Ce n’est pas un retard, il s’est volatilisé. Il a douze ans. Début du cauchemar. Un enfant émotif et introverti, une mère au supplice. Un professeur ambivalent, un directeur qui ment. Dans le prestigieux collège Sainte-Sophie, les secrets sont à double tranchant, les mensonges jouent contre le temps. Nathalie, maman solo saignée à blanc, va sombrer dans l’angoisse glaçante d’une disparition. Une effroyable descente aux enfers où chaque seconde sans nouvelles est un calvaire. Entre nuits blanches et peur du pire, la détresse et l’urgence sont une torture. Un décompte. Nathalie remue ciel et terre, elle ignore seulement qu’un sablier s’écoule dans une pièce sombre. Quelqu’un détient la vérité, une ombre se délecte des heures qui filent. Et pour sauver son enfant, cette mère va devoir rencontrer son destin. Où est Valentin ? »
L.P. Sicard, « la Belle au bois dormant ».  contes interdits. POUR PUBLIC AVERTI

Sans doute connaissez-vous la série des « contes interdits. Réservés à un public averti » ?
J’avais lu l’an dernier « le petit chaperon rouge » et j’avais détesté. J’avais trouvé le récit bourré d’invraisemblances, avec des passages très violents qui ne me semblaient pas justifiés. Bref, j’avais décidé de m’arrêter là.
Mais, la curiosité l’a emporté. J’ai donc lu « la belle au bois dormant » de L.P. Sicard. Je n’ai pas regretté ! Certes, on trouve des passages assez gores, mais qui s’intègrent bien au récit. Une réécriture intelligente et intéressante.
Mon prochain conte interdit sera « la petite sirène ». Un avis ?
Autre question : quel est votre conte interdit préféré ?
Présentation de l’éditeur
Une fillette hantée de souvenirs qui ne sont pas les siens. Des cauchemars, incessants, qui frappent à la même heure. Un avertissement incompris, une menace ignorée. Et le passé terrifiant, impitoyable, qui rattrape l’innocence d’Aurore. Cette réécriture moderne et terrifiante du conte de Charles Perrault est une véritable matière à cauchemars. Entre secrets, meurtres, débauche et abomination, l’horreur se redéfinit complètement encore une fois sous la plume de L.P. Sicard.

 

ENORME COUP DE COEUR : « Le crocus jaune » de Laila Ibrahim 255 pages

Quel magnifique (premier !) roman ! Il débute en 1837 en Virginie et raconte la relation, sur de nombreuses années, entre une fillette blanche, confiée dès sa naissance pour être allaitée, à une esclave noire, prénommée Mattie. L’enfant grandit, apprend le monde des convenances : celui des blanches destinées à un « beau mariage » et soumises à leur condition de femmes, devant obéir aux parents, puis au mari, et celui des esclaves noirs, soumis à leurs maîtres blancs.
La fillette est soumise, du moins en apparence. Au fond de son cœur grandit l’incompréhension, puis la révolte face à l’esclavage. Quant à Mattie, quel magnifique personnage !
J’ai tout aimé dans ce roman : la simplicité du récit allié à une belle écriture, les émotions si bien exprimées sans en faire trop.
Toutes deux grandissent, évoluent.
Au point de parvenir à se libérer ?
Quelques citations :
« – Lorsque vous parlez avec une dame plus âgée, c’est elle qui guide la conversation. Mais de temps à autre, vous devrez engager vous-même le dialogue. Entre demoiselles, la mode et la

température sont des sujets appropriés, tout comme le fait de s’enquérir des membres de la famille. Ne parlez pas de fréquentations, de littérature ou de politique là où un gentilhomme risquerait de vous entendre. »
« Au bout du compte, aucun des ancêtres de Mattie ne put s’affranchir de l’état contre nature qu’est l’esclavage, mais tous s’identifièrent avec plus ou moins d’envie et de rage aux Africains libres du comté de Charles City, en Virginie. »
« Flanquée de Papy et de Rebecca, Mattie vit sa mère s’éloigner et rapetisser au loin. Elle criait intérieurement : « Maman, pars pas ! Emmène-moi ! », mais aux yeux de tous, elle avait l’air solide et calme, comme un arbre fermement enraciné. »
Je vais rapidement lire la suite :  » Un grain de moutarde ».
Résumé éditeur : « À sa naissance, Lisbeth est enlevée à sa mère pour être confiée à Mattie, une esclave, qui se voit contrainte de se séparer de son propre bébé pour devenir la nourrice de l’enfant. Une relation intense, qui va influencer leurs vies pendant des décennies, se développe entre elles et Lisbeth trouve auprès de Mattie et des siens sa famille de cœur. Mais un tel lien entre deux personnes que tout sépare est-il vraiment sans conséquence ? »
Le Crocus jaune est le récit émouvant d’un attachement impossible mais aussi un roman puissant sur la quête de liberté et de dignité de deux femmes que tout oppose… ou presque.

Kristen Britain, saga « le cavalier vert ». Tome 5 « un éclat d’argent ». Poche : 916 pages

La dernière confrontation explosive de Karigan avec Mornhavon l’Obscur aurait dû lui coûter la vie. Mais au lieu de trouver la mort dans la terrifiante forêt du Voile Noir, Karigan s’éveille dans un sarcophage de pierre. Elle parvient à en sortir et découvre horrifiée qu’elle se retrouve deux siècles dans le futur.

Les royaumes passés ont été détruits et c’est désormais dans un Empire méconnaissable que la Cavalière se retrouve : esclavage, soumission des femmes, technologie, industries. Même les armes ont changé : les pistolets ont fait leur apparition, tout comme des créatures mécaniques impitoyables.

Pourquoi se retrouve-t-elle là, si ce n’est pour trouver comment empêcher la naissance de ce monde révoltant ? D’autant qu’évoquer le passé est désormais puni de mort…

On quitte l’héroïc fantasy pour plonger dans un univers steampunk. On est aussi frustré et dépaysé que Karigan. Mais, très vite, comme notre héroïne, on commence à se repérer et à s’attacher aux personnages rencontrés : le vieil archéologue, le séduisant Cane, et évidemment le fougueux cheval messager.

Un tome beaucoup plus sombre. Des descriptions terribles : les tourments des esclaves, les tortures subies par les ennemis de l’empereur.

On dévore ce tome 5, tout comme les précédents. Karrigan est une héroïne attachante, drôle, courageuse.

Je recommande vivement cette saga à tous les lecteurs fans d’héroïc fantasy. Un univers riche et fantastique dans lequel on oublie la réalité parfois pesante de notre quotidien.

 

 

Charlie Wat, « si tu crois un jour que tu m’aimes » 278 pages : voilà un roman qui a atterri dans ma liseuse par hasard : je crois avoir cliqué dessus par erreur. Voici la 4ème de couverture : « Ce matin-là, après une soirée trop arrosée, Manon se réveille passagère clandestine sur le King of the Seas. Mais que fait-elle sur le plus grand paquebot du monde qui entame sa croisière inaugurale, direction New York ? Tout a commencé il y a quinze jours. Deux toutes petites semaines. Une éternité…

Si tu crois un jour que tu m’aimes, la comédie romantique qui va vous embarquer dans un tourbillon d’émotions.

Et si l’amour était plus fort que tout ? »

Un tourbillon d’émotions ! N’exagérons pas ! Ce que je retiens, c’est que c’est un roman d’amour plutôt feel good (quoique, mais pas de spoil !), avec une bonne dose d’humour. J’ai plusieurs fois ri toute seule et j’ai aimé la personnalité déjantée de Myrtille. J’ai été étonnée par le retournement de situation, et un peu triste aussi. Une lecture qui permet de s’évader, comme ceux de Virginie Grimaldi ou d’Aurélie Valognes. Une petite sucrerie, qui fait du bien.

 

 

Éric de Kermel, « La librairie de la place aux herbes » – 285 pages – catégorie 79 : Livre avec un personnage en lien avec la lecture ou l’écriture.

Résumé éditeur : « La librairie de la place aux Herbes à Uzès est à vendre ! Nathalie saisit l’occasion de changer de vie pour réaliser son rêve. Devenue passeuse de livres, elle se fait tour à tour confidente, guide, médiatrice… De Cloé, la jeune fille qui prend son envol, à Bastien, parti à la recherche de son père, en passant par Tarik, le soldat rescapé que la guerre a meurtri, et tant d’autres encore, tous vont trouver des réponses à leurs questions.

Laissez-vous emporter par ce voyage initiatique au pays des livres… »

J’ai lu ce livre sur deux mois. Non parce que je ne l’ai pas aimé, mais parce que j’avais envie de retourner écouter les confidences et anecdotes de cette libraire, comme s’il s’agissait de vraies visites. Même s’il est présenté comme un roman, il se lit comme un livre de témoignages : chaque chapitre est consacré à un client de la librairie. On sent bien que l’auteur avait envie de parler de ses propres lectures, de ses coups de cœur, que la trame est donc très artificielle. Peu importe ! La destinée des personnages n’a pas grande importance. Ce que j’ai aimé, c’est entendre parler (le style est très oral, comme quelqu’un que l’on écoute, mais quelqu’un de passionné, de sage, qui s’exprime bien) de livres. J’ai noté un tas de titres que cette libraire fictive m’a donné envie de lire. Et j’ai aimé pas mal de petites phrases, qui font réfléchir : « Les livres ne sont pas jaloux. Ils s’effacent pour laisser leur place à un nouvel amant et savent rester immobiles et patients durant des siècles avant d’être réhabilités par le bras d’un enfant tendu vers un rayonnage. » / « Car un livre, un vrai livre, vous bouleverse. Il réveille en vous le royaume des désirs, le peuple des possibles, l’indomptable Armada des « pourquoi pas » ? » / «  »Lorsque nous croisons la trajectoire d’un livre, c’est que nous avons rendez-vous. Qu’il était temps que la rencontre ait lieu. Quand nous parlons d’un livre, ce n’est pas seulement de ce que nous avons lu que nous parlons mais de nous-mêmes.  » /

et puis ceci qui symbolise ma façon de voir la vie : toujours s’enthousiasmer : « On devrait toujours cultiver ce regard neuf sur les choses. Ce serait bien plus simple si nos émotions ne s’érodaient pas avec le temps.

C’est une vraie philosophie de vie de savoir regarder le soleil se lever le matin et disparaître le soir comme si nous étions au premier matin du monde. »

 

 

 

Chevy Stevens, « Séquestrée » 380 pages – Thriller psychologique

Deux avis pour commencer : « Un suspense psychologique d’une noirceur extrême, dense et suffocant, qui repousse les limites du genre. » Kirkus

« Lorsqu’un psychopathe joue au jeu du chat et de la souris avec sa victime. Un thriller d’une force inouïe. » Lisa Gardner

Je les rejoins ! Quel excellent thriller ! On suit le récit que fait Annie à sa psychologue, afin de surmonter les traumatismes liés à son kidnapping. On l’entend raconter son enlèvement, les tortures physiques et psychologiques. Son rejet des autres, une fois libérée. Sa peur. Tout ce qui l’empêche de vivre à nouveau normalement. Et surtout, cette question qui la hante : et si le Monstre avait eu un complice ? Qui serait encore là, prêt à la traquer…

La fin est absolument géniale !

Quelques citations :

« J’ai fait pas mal de trucs dans cet endroit maudit. Des trucs que je n’avais pas envie de faire, des trucs que je ne me serais jamais crue capable de faire.

Mais cette fois-là, je crois que j’ai battu tous les records. Chaque fois que je me pose la question de savoir comment j’ai pu devenir le zombie que je suis aujourd’hui, je repense invariablement à ce moment.

A cet instant où j’ai ouvert au diable la porte de mon âme ».

« Les quelques séries policières que j’avais vues passaient en boucle dans ma tête. Ma préférée, c’est celle qui se passe à Las Vegas, Les Experts. Je voyais Grissom faire le tour de la maison où j’avais été enlevée et deviner ce qui s’était passé en analysant un brin de poussière. En fait, je n’étais même pas sûre qu’il y ait une unité de police scientifique à Clayton Falls. À la télé, on voit uniquement la police montée dans les défilés, ou à la rigueur quand ils arrêtent une bande qui cultive de la marijuana. Le silence du Monstre – c’est le nom que je lui ai donné – me laissait imaginer le pire. Qui se chargerait d’annoncer à ma mère qu’on avait retrouvé mon cadavre supplicié ? Et si on ne le retrouvait jamais ? »

Stephen King, « Charlie » 602 pages

Résumé éditeur : « Dès l’enfance, le terrible pouvoir de la petite Charlie s’est révélé: qu’un objet, un animal, un être humain provoque en elle la moindre crainte, la moindre tension… et il se trouve aussitôt livré aux flammes !

Aujourd’hui la douce et jolie Charlie a sept ans et le cauchemar demeure. Certes, elle sait à présent que son pouvoir est un mal qu’elle doit combattre sans relâche pour en être un jour libérée, délivrée.

Alors, de toutes ses forces, Charlie lutte, mais la pulsion souvent l’emporte et déferle. Indomptable, criminelle.

Et l’enfant cède au désespoir…

Comment ses parents pourraient-ils lui avouer l’atroce vérité – cette imprudence fatale qu’ils ont commises avant sa naissance ?

A quel destin Charlie est-elle vouée ? »

Pourtant fan de S King, j’ai moins aimé celui-ci. Plus de difficultés à m’intéresser aux personnages, et une fin assez prévisible. Et frustrante : je veux savoir ce qu’elle va devenir !  Comme quoi, avec King, on devient addict, même quand on aime moins le roman…

 

Laurent Gaudé, Eldorado – 220 pages.

Ce roman a connu tellement de critiques élogieuses qu’il me tardait de le lire. Et, au final, je suis partagée.

J’ai trouvé certaines phrases très belles, certaines descriptions très « photographiques », certains passages fort intéressants. Mais, je n’ai pas été conquise par ce roman. Alors, certes, le sujet est fort : l’immigration clandestine en direction de Lampedusa et en provenance particulièrement de la partie nord de l’Afrique. Mais, un sujet fort fait-il nécessairement un bon roman ?

On suit tout à tour le point de vue de migrants et celui d’un capitaine chargé de sauver les naufragés en mer, et par là-même de stopper leurs rêves d’eldorado. J’aurais donc dû être particulièrement émue par ces destins. Sauf que je ne l’ai pas été. Peut-être parce que j’ai lu des témoignages de migrants qui m’ont beaucoup touchée. Parce que j’ai été bouleversée par les récits d’Elisa Elisabeth Dalmasso, dans « exilées. Parcours de femmes » africaines » (Sept femmes africaines, exilées dans notre pays, racontent leur douloureux parcours. Elles évoquent la guerre civile, la répression, le viol, le mariage forcé, l’excision ou l’esclavage auxquels elles ont été confrontées et s’interrogent sur leur condition de femme. Des femmes blessées mais dignes dont l’auteur se veut ici passeur de mots, passeur de maux…). L’écriture y était sensible et forte, comme ces femmes.

Dans le roman de L Gaudé, j’ai trouvé le parcours du capitaine Piracci totalement invraisemblable. J’ai trouvé la psychologie des personnages trop superficielle. Bref, je n’ai pas accroché.

Au final, tant qu’à évoquer des romans, j’ai largement préféré « Entre deux mondes » d’Olivier Norek. Peut-être moins « littéraire », mais sans doute plus puissant, voire plus humain.

 

Nicole Vosseler, « Le ciel de Darjeeling »

Résumé éditeur : « Une jeune Anglaise rejoint les Indes pour y être mariée de force par son tuteur. Mais elle a déjà offert son cœur à deux autres hommes. Une saga envoûtante.

Des côtes de Cornouaillesjusqu’aux contreforts de l’Himalaya Cornouailles, 1876. Après la mort de son père, Helena, 16 ans, se retrouve dans la misère. Un jour, un inconnu lui fait une offre. Aussi riche que séduisant, Ian Neville lui propose de l’épouser et d’assurer l’éducation de son jeune frère. Mais il y met une condition : qu’elle accepte de le suivre en Inde, où il gère une vaste plantation de thé au pied de l’Himalaya. En se donnant à son mystérieux bienfaiteur, la jeune femme a conscience de faire un saut dans l’inconnu. Mais l’espoir de ne manquer de rien, le cadre de vie somptueux de Darjeeling et le charme de son époux ont raison de ses réticences. Jusqu’au jour où, Ian étant en voyage, Helena reçoit la visite d’un homme qu’elle avait rencontré lors d’un bal en Angleterre. Leurs retrouvailles éveillent en elle des questions sur le passé de Ian, dont celui-ci n’a jamais rien voulu lui dire. Cessera-t-il un jour d’être un étranger à ses yeux ? Un voyage initiatique et sensuel aux confins de l’Inde millénaire ».

Je m’attendais à une simple romance afin de voyager un peu et de m’évader loin des tracas. Avec en prime une jolie toile de fond. Sauf que c’est un roman fort bien écrit, dont l’auteur s’est particulièrement documenté. On apprend énormément de choses sur la religion, sur les coutumes du pays et sur son histoire, en particulier sur les effroyables massacres que subirent les Anglais, ainsi que leurs non moins effroyables vengeances. Roman d’amour certes, mais surtout d’aventures sur fond historique. Un excellent moment !

Extraits : « – Celle-là, là-bas, c’est le Kangchenjunga, dit-il montrant le plus haut sommet de la longue chaîne. Dans la langue du peuple tibétain, ce nom signifie : « les cinq joyaux de la neige éternelle ». A en croire la tradition, le dieu tibétain de la richesse y détient ses trésors : l’or, l’argent, le cuivre, le blé et les écrits sacrés. Les Hindous croient qu’il est le mont Kailash, la montagne d’argent sur laquelle vit Shiva. Tous les dieux et les démons résident dans cette montagne. Aussi les hommes la considèrent-ils comme sacrée. Il est dit que les péchés des hommes disparaissent à la vue de l’Himalaya de la même manière que la rosée s’évapore avant le lever du soleil. »

WANG Anyi, La coquette de shangai – 240 pages – Editions Philippe Picquier

WANG Anyi, « La coquette de Shangai » – 240 pages – Editions Philippe Picquier.    Quel beau et passionnant roman que cette « Coquette de Shanghai » !

On suit deux parcours de vie : d’abord celui de la coquette Xiao Mingming, une chanteuse d’opéra, puis surtout celui de sa fille Xiaoqiu. L’auteur raconte le quotidien difficile de ces femmes, avant, pendant et après la Révolution culturelle. Si Xiao Mingming parvient à acquérir une notoriété certaine, tout s’écroule avec l’arrivée de Mao au pouvoir. Et la vie devient encore plus difficile, d’autant qu’elle divorce de son mari, qui la laisse avec leurs deux enfants. Et, dix-huit mois plus tard, arrive l’enfant sans père : Xiaoqiu. Parce qu’elle est différente de ses frère et sœur, elle ne sera pas aimée ni d’eux, ni de leur mère et devient leur souffre-douleur. Parce qu’elle est la fille d’une chanteuse, parce qu’elle est née sans père reconnu, parce qu’elle est physiquement différente des autres, plus féminine, plus belle, elle suscite mépris, jalousie et subit nombre d’humiliations. Pourtant, elle est de nature heureuse et, rien n’entame sa générosité et non enthousiasme. On la suit de sa naissance à ses trente-deux ans. Ce qui nous permet de découvrir le sort des filles, méprisées par les garçons ; celui des enfants sacrifiées par la Révolution culturelle envoyés dans les camps de travail à la campagne. On apprend beaucoup aussi sur la mentalité chinoise. Mais, il faut lire ce livre en oubliant nos jugements moraux, car à chaque pays, ses traditions et ses coutumes ! En tant qu’occidentaux, on serait vite scandalisé par la rudesse de Xiao Mingming envers sa fille, par le rapport et le regard très misogynes des hommes, par la candeur innocente des jeunes filles. Il faut le lire en savourant la découverte d’une autre culture, très différente de la nôtre, mais tout aussi respectable.

C’est aussi sur le plan littéraire fort dépaysant. Le style est lent, très descriptif. Le récit se déroule de façon chronologique, insérant quelques rares dialogues, la plupart du temps rapportés au style indirect. Les émotions sont dites, mais, il n’y a aucune volonté de faire du lecteur un réceptacle de ces émotions. On est spectateur de ce récit.

Née en 1954 de parents tous deux écrivains, Wang Anyi, enfant précoce, est capable dès l’âge de quatre ans de réciter des poèmes classiques. En 1957, son père, traité de droitiste, est démis de ses fonctions dans l’armée. Dix ans après, la Révolution culturelle va ranger sa mère, comme nombre d’écrivains, parmi les « esprits malfaisants ». Wang Anyi se réfugie dans la lecture des grands écrivains chinois et étrangers, notamment Balzac. Après la parution de ses premiers textes en 1976, elle ne va plus cesser de publier nouvelles, romans et essais, remportant de nombreux prix littéraires.

 

Maxime Chattam, « La patience du diable » 572 pages

32ème livre de l’année que je place dans la catégorie 56 « Livre contenant un élément en lien avec me tatouage »

Il pourrait aussi convenir aux catégories 12 (nom d’un journal cité : Figaro – Libération – Le Monde au chapitre 47) – 35 (titre avec le mot « diable » – 50 (scène judiciaire) – 69 (épilogue) – 86 (marque citée : Porsche – coca-cola…).

 

2ème tome des aventures de Ludivine Vancker et de son équipe, après le passionnant premier tome « La conjuration primitive » qui m’avait tenue éveillée une grande partie de la nuit.

Maxime Chattam poursuit   son exploration de la noirceur de l’âme humaine et nous montre la dérive de plus en plus forte d’un monde empli de violences extrêmes, dans lequel les crimes s’enchaînent : attentats, trafic de peaux humaines, crimes en série. Mais, dans ce monde de plus en plus livré au Mal, des veilleurs sont là pour protéger et parmi eux, l’acharnée Ludivine et son équipe. Elle est intimement convaincue que tous ces actes sont liés. Elle s’efforce, avec tous les membres de la cellule 666, nom spécialement donné pour l’occasion, de trouver un point commun à tous ces meurtres diaboliques

Mais, à force de côtoyer le diable, ne risque-t-elle pas d’y perdre son âme ?

Un rythme soutenu, un réel suspense (même si j’avais identifié le principal meurtrier) et une héroïne très attachante. C’est officiel : je suis devenue fan des romans de M Chattam ! Et j’ai hâte de lire le 3ème tome : « L’appel du Néant ».

Amy Tan, “Belles de Shangaï” : 639 pages : mega coup de cœur !!!! –

Mon deuxième mega coup de cœur (après “Le crocus jaune” de Leïla Ibrahim) avec ce roman passionnant sur l’histoire de trois générations  de femmes : Lulu, Violet et Flora.

Tout commence au début du XXème siècle à Shangaï : Lulu s’apprête à quitter la Chine pour les Etats-Unis, regagnant ainsi son pays d’origine qu’elle a quitté, bien des années auparavant, pour son “empereur chinois”. Pour lui, elle a tout quitté, espérant que lui aussi aurait le courage de préférer leur amour aux traditions familiales ! Hélas, c’est seule qu’elle a dû élever leur petite fille Violet. Chassée aussi bien des milieux américains que chinois, en butte au racisme des deux communautés, elle ouvre, avec l’aide de son amie chinoise une ancienne courtisane, une maison de plaisirs.

C’est dans ce lieu raffiné, emprunt de sensualité et de mystères,  que la petite Violet a grandi. Et désormais, il est possible de rejoindre San Francisco. Mais, trahie par son amant, Lulu croit à la mort tragique de sa fille, alors que celui-ci l’a vendue à une maison de plaisirs. A son tour, Violet devient une courtisane…

L’essentiel du roman est consacré à Violet, mais d’habiles retours en arrière permettent de découvrir le passé de Lulu. Je n’en dirai pas plus sur le contenu du roman, si ce n’est pour dire que j’ai adoré ces destins de femmes, tout à la fois femmes et mères. Femmes aux amours contrariées, souvent par la lâcheté des hommes, obligées de sa battre pour vivre. Mères auxquelles on arrache leurs enfants ! Préparez vos mouchoirs ! Certains passages sont poignants !

On apprend beaucoup sur le milieu des courtisanes en Chine. Très codifié. Qui rappelle celui des Geishas au Japon.

J’ai beaucoup aimé aussi l’amitié très forte entre Violet et Citrouille Magique. La force, le courage de ces femmes ne pourront que vous passionner !!!

Quelques extraits :

« Quoi que je fisse, j’avais peur du père étranger présent dans mon sang. Son caractère se manifesterait-il en moi, me rendant encore plus chinoise ? Et si cela arrivait, à quel monde appartiendrais-je ? Que me serait-il permis de faire ? Qui aimerait une fille à moitié haïe ? »

« Le soleil descendit, la Main de Bouddha prit une teinte dorée. Ce lieu me paraissait à la fois étrange et familier. Je pensai au tableau de ma mère : La Vallée de l’Étonnement. L’endroit où je me trouvais ne lui ressemblait pas, mais il donnait la même impression de mystère, comme s’il représentait une énigme qui me concernait. »

 

Olivier Lusetti, « Sun Tzu Le Stratège et le Sorcier » – 212 pages

Chine ancienne, 521 av. JC, le jeune Sun fuit l’endroit où il est né, après l’assassinat de sa famille, afin de rejoindre son grand-père, le chef de guerre Sun Wu. Il découvre que le seul survivant de sa famille est surnommé « Le Fou », car désormais, il vit à l’écart des autres et passe son temps à domestiquer les oiseaux afin qu’ils l’aident à pêcher.

Les épreuves et les rencontres surprenantes s’enchainent, car il s’agit d’un récit d’apprentissage : comment le jeune Sun va devenir un jour l’auteur de ‘ »L’art de la guerre ».

Mon avis est assez partagé : le premier bémol concerne les quelques fautes d’orthographe et parfois celles de syntaxe, qui alourdissent un roman, qui se veut poétique et profond. D’autant plus étonnant qu’il ne s’agit pas d’un roman auto-édité à ce qu’il me semble.

Si certains passages sont très beaux, et la découverte des mythes fort intéressants, j’ai regretté d’autres passages plus ennuyeux et la longue ellipse, qui passe sous silence la formation du jeune Sun auprès du Fang-Siang, le maître-Sorcier, ce qui est finalement assez frustrant.

Une lectrice a traduit le titre : « 孫子 signifie Petit fils, Sûnzi. » !

A la fois fantastique, historique, poétique, philosophique, ce roman est en tout cas surprenant et je ne regrette pas cette découverte.

Mention spéciale à la sublime illustration signée Michel Borderie.

 

 

Eddgar Rice Burroughs TARZAN et les croisés – 188 pages. 11ème tome de la saga qui en comporte 26.

Je voulais lire les aventures de Tarzan et j’ai téléchargé gratuitement « Tarzan, Seigneur de la jungle », le premier tome des romans écrits par Edgar Rice Burroughs.

J’imaginais que je découvrirais comment Tarzan fut élevé par les grands singes après l’accident qui avait coûté la vie à ses parents.

sauf qu’ici Tarzan est déjà le seigneur de la jungle ! Erreur donc de titre par la plate-forme numérique : en fait, j’ai lu le 11ème tome et non le premier !

Peu importe ! Quel roman d’aventures incroyable !

Tarzan croise la route de deux Américains, l’un ne pense qu’à massacrer les animaux ; l’autre qu’à les capturer sur son appareil photo. Autant dire que le Seigneur de la jungle devient l’ennemi du premier et l’ami du second. Parallèlement, des chasseurs de la tribu du Cheik Ibn Jad, sont partis à la recherche du trésor de la cité perdue de Nimmr, dans laquelle d’anciens croisés vivent encore comme les chevaliers du Moyen-âge. Ils s’imaginent encore et toujours encerclés par les Sarrasins et vivent dans deux cités ennemies où Français et Anglais s’affrontent rituellement dans des tournois. C’est là que se retrouve tout ce petite monde pour d’extraordinaires aventures.

J’ai trouvé ce roman très divertissant et facile à lire. Pas de manichéisme : les cruels, félons et autres lâches se retrouvent dans tous les camps, tout comme les héros courageux et honnêtes.

Cela m’a donné très envie de lire d’autres romans de cette dépaysante saga !

 

Benoit Philippon, « Mamie Luger » 384 pages.

 

Troisième coup de cœur de l’année. J’ai commencé la lecture de ce roman avec de sérieux a priori : encore un feel good sans doute très formaté.

Cette histoire de serial killeuse de 102 ans me paraissait peu attirante. Et pourtant !

Ce roman est truculent, avec des dialogues à la Audiard, qui m’ont fait penser aux tontons flingueurs. Sauf que là c’est la mémé la flingueuse !

Et ce qui est encore mieux, c’est qu’on la trouve épatante ! Parce qu’elle tue pour se défendre. Féministe convaincue qui refuse de se faire dominer par les hommes, à commencer par ses propres maris.

Mais, c’est aussi une femme qui a souffert. Une femme qui a profondément aimé et le souvenir de cet homme ne laissera personne insensible.

Je vous conseille vivement ce roman : vous n’en sortirez pas indemne ! Quelle tueuse cette Mamie !

 

Lucía Etxebarria, « Sex & Love Addicts », 350 pages, 10/18.

Résumé éditeur :

« Madrid, décor branché. Pumuky, leader des Sex & Love Addicts, est découvert une balle dans la tête. Suicide ? Meurtre ? Ses proches donnent leur version des faits… Et dessinent le portrait d’un être hors normes, excessif et dangereux. Mais pour qui ? À coups de confessions maladroites, chacun apporte sa part de vérité. Et affronte ses propres mensonges inavoués…

‘ Encore un voyage dont on a du mal à revenir. Recommandé. ‘ Caroline Rochet, Marie-ClaireTraduit de l’espagnol par Nicolas Véron »

J’ai acheté ce roman pour une seule raison : je cherchais un titre avec un signe typographique particulier pour un défi lecture.

Je m’attendais à cause de l’illustration à une pseudo romance type feel good, d’autant que je ne connaissais pas du tout la romancière.

J’étais à côté de la plaque !

« Sex & Love Addicts » est le nom d’un groupe de rock composé de Pumuky le chanteur et des musiciens Mario et Romano.

Dès le début, on apprend que Pumuky est mort : meurtre ? Accident ? Suicide ?

Ce n’est pas un roman policier et la cause de cette mort n’est pas l’essentiel.

Neuf récits s’enchaînent : chacun d’eux évoque les liens qui unissent un personnage à Pumuky et est suivi de l’interview orale de ce personnage.

Récit et entretien donnent une vision du chanteur. Esquissent un portrait.

Portraits de la société. Réflexions politiques. Citations nombreuses.

Dit ainsi, ça paraît ennuyeux. Pas du tout ! Ce roman est passionnant. On plonge dans l’âme humaine. Dans ses travers et ses faiblesses.

On y parle dr.ogues, sexes…

On y parle d addictions diverses.

Certaines scènes sont crues.

Mais, au-delà, on parle surtout de l’humain.

Un ami espagnol me disait que ce livre lui faisait penser à un film d Almodovar. N’ayant vu que peu de films de ce réalisateur, je ne peux confirmer, mais je note sa remarque.

En tout cas, une lecture que je recommande !

 

Svetlana Alexievitch « la Supplication. Chronique du monde après l’apocalypse ». 251 pages. eme livre lu.

 

Présentation de l’éditeur

 

«  »Des bribes de conversations me reviennent en mémoire… Quelqu’un m’exhorte : ― Vous ne devez pas oublier que ce n’est plus votre mari, l’homme aimé qui se trouve devant vous, mais un objet radioactif avec un fort coefficient de contamination. Vous n’êtes pas suicidaire. Prenez-vous en main !  »

 

Tchernobyl. Ce mot évoque dorénavant une catastrophe écologique majeure. Mais que savons-nous du drame humain, quotidien, qui a suivi l’explosion de la centrale ? Svetlana Alexievitch nous laisse entrevoir un monde bouleversant : celui des survivants, à qui elle cède la parole. L’événement prend alors une tout autre dimension. Pour la première fois, écoutons les voix suppliciées de Tchernobyl. »

 

Livre très fort sur un sujet peu abordé de la catastrophe : on nous donne souvent des chiffres et des détails techniques, mais rarement le point de vue de la population et des personnes qui ont travaillé sur site après la catastrophe. Ou qui ont continué à y « vivre ».

 

Témoignages de femmes, d’hommes et d’enfants. Sur la catastrophe. Les mensonges qui ont suivi.

Faune et flore abimée et invivable pour l’homme pour des milliers d’années.

 

Et évidemment une catastrophe humaine. Terrible. Terrifiante. La maladie qui frappe. Les corps qui tombent en morceaux. Les enfants qui naissent malformés, juste pour survivre quelques heures, quelques mois.

 

Des témoignages de ceux qui sont allés au front : qui ont tenté de colmater la fuite. D’enrayer la catastrophe. Ces héros oubliés.

Ces hommes et ces femmes qui ont lutté. Parce « qu’il le fallait ».

Ceux qui ont été chargé de faire quitter les villages. Les miliciens qui vérifient qu’il n’y a plus personne et qui ferment les yeux sur cette petite vieille qui est restée.

 

Ce scientifique qui a voulu donner l’alerte à Moscou et qu’on menace de l’envoyer en hôpital psychiatrique pour qu’il se taise.

Quand on pense que tant ont loué Gorbatchev…

 

Des témoignages parfois insoutenables. Un livre dont je n’ai pu lire que quelques pages par jour.

 

Mais aussi beaucoup d’humanité dans l’horreur. Tant de fatalisme. Tant de courage.

 

A lire vraiment !

 

Charlène Gros-Piron, Le masque du silence : l’intégrale

Elizabeth Hoyt « Les Greycourt, Tome 1 : Ma sorcière adorée ». 314 pages.

Résumé éditeur :  « Depuis l’aube des temps, une communauté secrète œuvre à défendre la liberté des femmes.. Initiée dès son plus jeune âge, Freya de Moray est devenue leur informatrice. Pour sa nouvelle mission, elle se rend près de la frontière écossaise où, sous l’apparence d’une simple dame de compagnie, elle se mêlera aux invités d’une garden-party pour enquêter sur un parlementaire aux idées rétrogrades. Mais à Lovejoy House, Freya retrouve également Christopher Renshaw, à qui elle voue une haine viscérale depuis le drame qui a brisé leurs deux familles quinze ans plus tôt. Or, l’homme qu’il est devenu va troubler ses sens, au point de mettre en péril ses convictions et son combat militant… »

Avant d’attaquer « Meurtres pour rédemption » de K Giebel, j’avais envie d’une romance, d’un « roman à l’eau de rose ». Plein de bons sentiments et de légèreté.

Ce tome 1 consacré aux Greycourt est très agréable à lire. Plusieurs personnages hauts en couleur :  Freya, espionne pour une société secrète de féministes, son amie Mélisandre qui sera l héroïne du 2e tome et Christopher Renshaw, le duc au bien trouble passé. Ajoutez à cela un meurtre, un chantage, une loi visant à autoriser à nouveau la chasse aux sorcières, une vengeance et vous obtenez un roman fort divertissant !

Découvrir les premiers pas de Sharko au 36 quai des orfèvres, on en rêvait depuis longtemps ! C’est chose faite avec “1991” !

 

Que dire ? Les chapitres sont courts, percutants. Les descriptions juste suffisantes pour voir le lieu ou imaginer le personnage.

Je raffole de vos comparaisons et métaphores toujours précises et parlantes.

 

L’intrigue est passionnante.

J’apprécie l’aspect psychologique des enquêtes. La minutie des policiers. Leur travail de limier.

 

On s’attache aux personnages : Sharko, mais aussi son équipe !

 

L’intrigue est bien ficelée. Toujours des éléments de surprise.

 

Certes des crimes atroces. Mais pas des pages et des pages de descriptions de torture qui semblent devenir à la mode chez certains auteurs de thrillers.

Ici c’est l’horreur du meurtre. Mais pas là pour faire de la surenchère ou du sensationnel.

 

Enfin quel talent de nous plonger en 1991 tout en traitant d’un sujet très actuel ( je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler ).

 

Mon petit plaisir : au fur et à mesure faire des recherches sur le net : écouter un morceau de violon, me renseigner sur Houdini et ses techniques…

 

Bref un fabuleux Thilliez !

Merci pour ces moments de détente !

 

 

 

« Un palais d’épines et de roses » tome 1 d’une saga de SARAH J MAAS. 524 pages

« Pensant chasser un loup, Feyre, 19 ans, a tué un immortel. Elle est rapidement convoquée à Prythian, le royaume des immortels, où elle devient la prisonnière de Tamlin. Ce puissant seigneur Fae la traite avec tant d’égards que la relation se fait tendre. Mais il lui reste beaucoup à apprendre pour comprendre ces êtres qui peuvent prendre l’apparence humaine ou animale à leur gré. »

 

Voici un roman dont la lecture est gratuite avec l’abonnement lié à Amazon Prime.

 

Les aventures de Feyre m’ont beaucoup plu. La découverte de l’univers des Grands Fae, seigneurs immortels frappés par une terrible malédiction est intéressante. Mais, ce sont surtout les épreuves subies par Feyre dans le royaume de la cruelle Amarantha qui se révèlent passionnantes.

Je vais rapidement lire le tome 2 !

 

Sarah J Maas, « un palais de colère et de brume ». 720 pages.

 

J’avais bien aimé le tome 1. Mon bémol venait de quelques répétitions d’expression.

J’ai adoré ce tome 2. Le style est super. L’histoire passionnante.

C’est un vrai coup de cœur !

 

Je ne suis pas la seule. Cette saga a un succès phénoménal. Et c’est franchement mérité.

 

Résumé éditeur : « Feyre a survécu aux défis d’Amarantha. Elle est devenue une Fae, créature immortelle, et a hérité de pouvoirs qu’elle ne maîtrise pas.

 

Mais son cœur est resté celui d’une humaine, et elle ne peut effacer ce qu’elle a dû commettre pour sauver Tamlin et la Cour du Printemps…

 

Elle ne peut non plus oublier qu’elle a conclu un marché avec Rhysand, le redoutable Grand Seigneur de la Cour de la Nuit. Une semaine par mois, elle doit séjourner à ses côtés, dans son palais. Et si elle est d’abord réticente, elle va découvrir qu’il est loin d’être le Fae cruel et manipulateur qu’elle pensait connaître. Et, à ses côtés, elle va apprendre à dompter ses pouvoirs d’immortelle. Et douter de ce qu’elle ressent pour Tamlin…

 

Mais au-delà de la Cour de la Nuit, une menace se profile à l’horizon. Car les desseins du roi d’Hybern pourrait bien ébranler tout le royaume des immortels ».

 

J Maas, « un palais de cendres et de ruine »

3e tome de cette fabuleuse saga ! J’ai adoré !

 

Résumé éditeur : « Devenue Grande Dame de la Cour de la Nuit, Feyre a offert son cœur à Rhysand.

 

Après la trahison de Tamlin, pourtant, la jeune femme n’a eu d’autre choix que de suivre celui-ci à la Cour du Printemps, qu’elle considérait autrefois comme sa maison. Mais Feyre n’a qu’une idée en tête : découvrir ce que manigance Tamlin, qui s’est rangé aux côtés du roi d’Hybern, et rentrer au plus vite à la Cour de la Nuit.

 

Car la guerre contre Hybern est imminente, et Feyre et Rhysand doivent à tout prix rallier les Grands Seigneurs à leur cause… »

 

SARAH J MAAS « un palais de glace et de lumière » tome3bis de la trilogie. CATEGORIE 52 / Scène d’anniversaire

Sorte de long épilogue qui permet de suivre les héros après la guerre. De fait, on s’attarde aux relations qui commencent ou se consolident. Aux projets, aux espoirs, aux déceptions.

Sorte de prologue aussi puisqu’on comprend que certains personnages vont devenir centraux dans la prochaine saga.

A ne lire que si on a lu la trilogie précédente. Trilogie que j’ai d’ailleurs adorée !

 

Hugo Boris, « Trois grands fauves »

Quelle plume magnifique que celle de cet auteur que je découvre à travers ce roman qui raconte des moments de vie de trois grands fauves : Danton, Victor Hugo et Churchill.

De ces trois hommes qui ont failli mourir plusieurs fois. Puis invincibles.

J’ai moins aimé la partie consacrée à Hugo. Mais, c’est plus dû au côté antipathique du personnage.

J’ai trouvé Churchill passionnant.

Un livre à lire ! Je recommande vivement !

 

Viviane Moore, « Bleu sang »

287 pages

Résumé éditeur : « En 1134, un incendie a ravagé la bonne ville de Chartres. Les causes du désastre – ou leurs auteurs – n’ont jamais été découvertes.

Mais, dix ans plus tard, Galeran de Lesneven, jeune chevalier breton et fin lettré, soupçonne le criminel de hanter toujours les lieux du sinistre.

Alors que des centaines d’ouvriers édifient la grande cathédrale à la gloire de Dieu, Galeran fait connaissance avec l’enfer dans les bas-fonds de la ville, où écorcheurs, prostituées et assassins se livrent une bataille sans merci. »

Une enquête qui se suit avec plaisir. Un voyage dans le temps et une vraie surprise de découvrir le véritable assassin !

 

Chevy Stevens, “Jamais tu ne me quitteras” – Editions de l’Archipel (siège social à Paris) – 448 pages

C’est le 2ème roman de Chevy Stevens que je lis (le premier étant “Sequestrée”) et je l’ai encore plus apprécié que le précédent. On s’attache très vite à Lindsey et à sa fille Sophie. Comme Lindsay, on est assailli par le doute : qui cherche à lui nuire ? Son ex-mari pervers narcissique, qui a voulu l’assassiner à deux reprises, après des années de torture mentale ? Son nouveau petit ami, particulièrement possessif ? A moins que la cible ne soit Sophie, dont le petit copain se montre parfois sous un visage bien sombre. D’ailleurs, n’est-ce pas Lindsay qu’il vise en se rapprochant de sa fille ?

Un excellent thriller psychologique, qui tient ses promesses en terme de suspense. Et sans accumulation de scènes violentes comme il en fleurit tant dans nombre de romans noirs en ce moment…

Résumé éditeur : “Lindsey a refait sa vie sur une île proche de Vancouver. Voilà dix ans, la jeune femme avait pris la décision de fuir avec sa fillette un mari qui, sous une apparence d’homme idéal, lui faisait vivre l’enfer.

Aujourd’hui, Lindsey a la sensation d’être suivie et espionnée jusque chez elle – comme autrefois. Pour elle, ça ne fait aucun doute : Andrew, son ex-mari – sorti depuis peu de prison – veut se venger.

Andrew, lui, prétend qu’il a changé. Sincère repentance ou manipulation machiavélique ?

L’enfer recommence ! Et ses flammes vont tout dévaster…”

 

 

 

 

FRANCK THILLIEZ « Atom(KA)

Débuté en août et enfin terminé. Moi qui adore et dévore les Thilliez, j’ai trouvé le roman qui ne m’a pas emportée. Ce n’est pas dû au livre qui est excellent. Plus dû à des raisons personnelles.

Trop sombre pour moi ces temps-ci.

CATEGORIE 88 : livre mentionnant le « 36, quai des Orfèvres »

Steve Cavanagh « un coupable idéal » : CATEGORIE 74 : lire un auteur du Commonwealth

Prix « POLAR » du meilleur roman international au festival de Cognac 2017.

Enorme coup de cœur !!!!

 

Voici le 2e tome des aventures d’Eddie Flynn que je dévore !

Voici le résumé éditeur : « Le FBI suspecte un célèbre cabinet d’affaires new-yorkais de fraude et de malversations. Mais il lui manque un témoin clé pour dévoiler l’affaire. Alors, quand David Child, un des plus gros clients du cabinet, est arrêté pour meurtre, l’occasion est trop belle. La CIA décide de le faire plonger pour l’obliger à révéler les secrets du cabinet. »

Sauf qu’ils ont la mauvaise idée de faire chanter Eddie Flynn, avocat sans le sou, afin de le contraindre de persuader son client de plaider coupable.

Mais, cet ancien escroc reconverti en as du barreau n’a pas l’intention de céder au chantage. Il doit faire appel à son intelligence, sa débrouillardise et son sens de la justice pour faire mouche au tribunal face à un juge hostile et à un procureur particulièrement retors.

« On retrouve sa verve, ses répliques et ses contre-interrogatoires brillants au beau milieu d’une affaire de corruption qui n’est pas sans rappeler les Panama Papers. »

Steve Cavanagh connaît la justice américaine puisquil est avocat lui-même. Comme son héros, il combat l’injustice : il a remporté le plus gros procès pour discrimination raciale d’Irlande du Nord.

Quelques avis :

« Un coupable idéal est un des meilleurs romans que j’aie lus cette année. » – John Connolly

« Un coup de maître. » – Ian Rankin

« Dès la première ligne, le compte à rebours est lancé. Attachez vos ceintures ! » – New York Times

« Quand John Grisham rencontre Bruce Willis, c’est speed et intelligent. » – Irish Independant » LaHaut du formulaire

 

 

Pour découvrir mes recueils de nouvelles et mon roman, pensez à visiter mon site http://veronique-thery.fr/