J’ai découvert le fabuleux univers de Terry Pratchett il y a seulement 3 ans et je suis devenue fan.
D’abord qui est Pratchett ?
Allons voir Monsieur Wikipedia : » Terry Pratchett , né le 28 avril 1948 à Beaconsfield (Buckinghamshire) et mort le 12 mars 2015 à Broad Chalke (Wiltshire), est un écrivain britannique. Il est principalement connu pour ses romans de fantasy humoristique prenant place dans l’univers du Disque-monde, dans lequel il détourne les canons du genre pour se livrer à une satire de divers aspects de la société contemporaine.
Pratchett publie son premier roman en 1971, mais ce n’est qu’en 1983 qu’il rencontre vraiment le succès avec le premier volume des Annales du Disque-monde. Il devient par la suite l’un des auteurs de fantasy les plus prolifiques (les Annales comptent plus de trente tomes) et les plus appréciés. Ses livres se sont vendus à plus de 85 millions d’exemplaires dans 37 langues. Pratchett est ainsi l’auteur britannique le plus vendu des années 1990. Selon un sondage publié en 2006 dans le magazine littéraire britannique Book Magazine, Terry Pratchett est alors le second auteur vivant le plus apprécié de ses compatriotes, derrière J. K. Rowling.
Il est anobli par la reine en 2008, et reçoit de nombreuses récompenses pour son œuvre. Atteint d’une forme rare de la maladie d’Alzheimer, il milite pendant ses dernières années en faveur du droit au suicide assisté, notamment dans son documentaire « Choosing to Die ».
Pratchett, « le fabuleux Maurice et ses rongeurs savants ». 286 pages.
Résumé éditeur : Les déchets magiques de l’université de l’invisible ont transformé le chat Maurice et les rats des environs en créatures super intelligentes, dotées de parole et d’une conscience du monde très aiguë.
Maurice est devenu le roi de l’arnaque. avec sa bande de rats, il parcourt les cités qu’il pille joyeusement en simulant des invasions, grâce à un complice benêt, le joueur de flûte. Mais arrivés à bad Igoince, la petite bande tombe sur un os. Un village sans rats où vivent pourtant des chasseurs de rats, voilà qui est étrange. voire carrément malsain…
C’est mon 3e Pratchett. J’avais adoré « Mécomptes de fées » et je m’étais globalement ennuyée pour la lecture commune avec « la huitième couleur ».
Ce roman m’a enchantée. Il est non seulement très drôle, mais bourré de réflexions sur la société… humaine… vue du point de vue d’un chat et de rats !
Les péripéties s’enchaînent. Les dialogues sont savoureux.
Bref une pépite littéraire à savourer !
T Pratchett, « Les Annales du Disque-Monde » Tome 1 : « La huitième couleur » – 266 pages.
Ce roman délirant est composé de quatre parties : j’ai beaucoup aimé la première et la quatrième pour l’humour décalé, les situations cocasses, l’imagination débordante de l’auteur. Sans oublier le style impeccable ! J’ai adoré le Bagage, le Troll d’eau, les génies de l’appareil à images. Sans oublier ce mage raté, un anti-héros obligé de suivre cet incroyable Touriste inlassable de curiosité.
En revanche, les deuxième et troisième parties m’ont paru longues, un peu décousues et j’avoue m’être un peu perdue, voire ennuyé.
J’avais adoré « Mécomptes de fées » il y a quelques temps et je lirai donc avec plaisir un autre Pratchett. J’ai largement le choix, puisque cette saga compte 35 tomes !
Résumé de l’éditeur : « Dans une dimension lointaine et passablement farfelue, un monde se balade à dos de quatre éléphants, eux-mêmes juchés sur la carapace de la Grande Tortue… Oui, c’est le Disque-monde… Les habitants de la cité d’Ankh-Morpork croyaient avoir tout vu. Et Deuxfleurs avait l’air tellement inoffensif, bonhomme chétif, fidèlement escorté par un Bagage de bois magique déambulant sur une myriade de petites jambes. Tellement inoffensif que le Patricien avait chargé le calamiteux sorcier Rincevent de sa sécurité dans la cité quadrillée par la Guilde des Voleurs et celle des Assassins ; mission périlleuse et qui devait les conduire loin : dans une caverne de dragons ; peut-être jusqu’au rebord du Disque. Car Deuxfleurs était d’une espèce plus redoutable qu’on ne l’imaginait : c’était un touriste… À la lumière de l’octarine, la huitième couleur, celle de la magie, découvrez l’univers fantastique et cocasse de Terry Pratchett. »
Ma 2e lecture de 2024 est « Les zinzins d’Olive Oued ».
Un monde décalé et décapant dans lequel on découvre par hasard la magie des images animées.
Voilà comment naît le cinéma à Olive Oued.
On n’oublie pas la satire du spectateur sous l’emprise des écrans !
A la fois drôle et intelligent, ce roman est un pur chef d’œuvre du fantastique qui sera aimé par ceux qui détestent le fantastique ! C’est tout le génie de Pratchett.
Et vous savez quoi ? Je suis déjà plongée dans un nouveau roman des « Annales du Disque monde » !
Voilà ce que dit Mr Wiki : « Le succès de Terry Pratchett repose entre autres sur les parodies et les allusions présentes dans ses œuvres. Il amène le lecteur dans un univers de fantasy tout en faisant référence à d’autres univers, ainsi qu’à certains aspects de la réalité. Si ces allusions ont uniquement pour but, dans ses premiers ouvrages, de faire rire, elles évoluent ensuite pour s’intégrer à un niveau plus profond de l’intrigue, faisant appel de manière plus subtile aux connaissances du lecteur61. Ces allusions permettent à l’auteur de présenter deux visions parodiques. D’un côté, il parvient à montrer au lecteur les incohérences des univers de fantasy en faisant ressortir à l’extrême ses conventions irréalistes et le manque de bon sens dans certaines situations. Il reprend des clichés du genre et les présente sous un point de vue logique et presque scientifique, accédant ainsi à l’imaginaire d’un large public. À d’autres moments, ce sont certains éléments de la réalité qui sont imités dans son univers de fantasy : le cinéma dans Les Zinzins d’Olive-Oued, le journalisme dans La Vérité, etc. Le Disque-monde, allusion directe au monde réel, en permet une interprétation critique. »
Encore un Pratchett que j’ai ADORÉ : « Pyramides »
Cette fois, on suit les aventures de Teppicymon, qui termine son cursus d’apprenti assassin. Hélas pour lui, son père, le pharaon décède et il hérite du trône.
Le voici responsable du lever du soleil comme de l’abondance des récoltes. Et les ennuis le guettent : vaches grasses, vaches maigres, sphinx terrifiant, prêtres fanatiques, crocodiles sacrés et momies vagabondes. Sans compter que la Grande Pyramide a précipité le royaume dans une faille spatiotemporelle. Le summum étant les chameaux et leur incroyable secret !
Mais, chut ! Si vous voulez en savoir plus, lisez ce fabuleux roman !
Allez voici encore de quoi vous convaincre :
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